Chasse A La Grenouille ; Privé.

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J'étais tapis entre les roseaux plantés sur la berge, observant les amphibiens de couleurs différentes bondir un a un dans l'eau, coassant de plus belle. Il y en avait beaucoup, mais seulement, étai-ce mangeable ? Leur peau visqueuse ne donnait pas faim, ainsi que leur yeux globuleux qui donnaient l'impression qu'ils allaient rouler a terre. Mangeable ou pas mangeable, une chasse aux carpeaux et a la grenouille pouvaient être amusant. Je fourchais mes griffes dans le sol humide et couchais mes oreilles et, apercevant un individu a une taille raisonnable, je bondissais agilement. Par chance, il me repéra tôt et bondit tandis que j'étais encore en suspension, me permettant de planter aussitôt mes crocs dans sa peau glissante, si glissant qu'il glissa de ma gueule, retombant dans l'eau, mort. Je me mis a bougonner une fois a terre et m'approchais de l'eau, tendant une patte pour essayé d'attraper le spécimen maintenant mort, flottant a la surface de l'eau vaseuse. Tandis que j'essayé de le ramener a moi, je me lâchais les babines de façon répétitive, gêné par ce goût immonde dans ma bouche... Non, je ne mangerais jamais cette saloperie.

Le chat somali marchait d’un pas léger, se sentant libre de mouvement, pouvant parler de sa vie comme si elle ne déclinait pas, pouvant rêver sans compris. Bref, il pouvait vivre. Mais quelque chose restait à régler, son départ, sans ça, il ne serait plus rien, si il ne peut pas partir, son âme sera prit au piège dans le sombre désespoir son être, de son cœur, de ses rêves abîmés. IL lui fallait voir l’autre côté du monde, celui ou il vivait enfin. Il ne voulait plus rester dans son clan parce que personne ne l’aimait, il était une fonction là bas. Rien de plus, même si son disons « seul ami » Lui manquerait, il finirait par oublier cette amitié éphémère pour de bon dans sa nouvelle. Alors, c’est en refaisant le tour de ses terres natals qu’il pouvait leurs dire enfin adieux. Le somali avançait rapidement, comme toujours d’ailleurs, il s’arrêta soudain, le souffle de vent contre lui, un odeur venait à ses narines, une image clair se dessina dans son esprit…Poussière d’étoile, ce chat là, il ne l’oublierait jamais. Il eu même un petit pincement au cœur en y songeant, comme pourrait t’il le quitté tout le restant de sa vie? Son ami excentrique du clan qui testait beaucoup de nouvelles choses. Il l’aimait bien, mais pas autant que cristal…que faire? Il allait lui dire adieux, peut être une dernière chasse, puis il rendrait la mèche en disant, au revoir. Le vent, ébouriffant sa fourrure soyeuse sillait à ses oreilles, comme si le choix ne devait pas venir de son cœur mais des étoiles. Non, il ne devait plus y croire, il devait renoncer à tout. Absolument tout, plus rien ne comptait pour lui à présent. C’est la vie qu’il a décidé d’avoir. Il avança, maudissant les cieux à chaque pas pour être aussi indécis envers lui. Soudain, près du petit lac, ce chat noir, qui pêchait une grenouille y était. Non, pour vrai? En fait, ça n’a rien d’étonnant, il a fait des choses bien plus connes que de partir à la pêche au truc visqueux et gluant qu’il ne voudrait rentrer dans sa bouche pour rien au monde. Elle alla derrière poussière d’étoile de sorte que son reflet paraisse dans l’eau puis lança, amuser.

- une grenouille? Tu as toujours voulut le faire nan? Je suis certain que tu n’es pas apable de la manger maintenant…

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" Qui mangerait cette chose immonde. "

« qui mangerait de cette chose immonde? »

La voix du guerrier résonna dans ces oreilles. Bah, un fou peut être, un macho qui veut impressionner une petite femelle à croquer, un chat qui veut gagner un défi. Quelqu’un qui a des goûts différents des nôtres, qui prennent plaisir à faire descendre cette chose dans son estomac. Toutes des réponses fort possible, mais lui, il n’est de tout ça, il ne mangerait tout simplement pas de cet animal amphibiens, il n’y a rien d’autre. IL regarda alors son vieil ami en songeant qu’il ne le reverrait plus, il aurait bien aimé que la vie soit faire de plus de compromis, de cette façon, il aurait put le revoir, il aurait put faire tout ce qu’il veut sans se casser à tête à comprendre. Comme en ce moment, pas besoin d’être un géni, cette chose lui levait le cœur. Et dire que l’autre ressentait une certaine fierté à l’avoir tué. C’est dégoûtant, sans compromis et sans mensonges. IL ne pensait qu’a ça. Sans se rendre enfin compte que c’était sa dernière visite ici, en tant que guérisseur de l’ombre, bientôt, il serait vagabond libre, amoureux et père. Quoi de mieux? Pas manger de la grenouille en tout cas. Ça, il le savait bien, il se cassait encore la tête à se le répéter sans cesse. Mais soudainement, il y crut, à un monde parfait, une patte entre les deux et tout chamboulait…la vie, c’est pas de la rigolade, il l’avait appris bien vite malheureusement. IL n’irait pas jusqu’au camp voir étoile ambrée pour lui dire qu’il partait, et si ce meneur pouvait descendre avec sa grosse tête, ça ferait du bien à tout le monde. Si il pouvait l’oublié, croyant sa mort, ça serait encore mieux. Rien de plus beau non? Mais présentement, il lui fallait encore tout dire à poussière d’étoile. IL se lança, deux phrases, quatre mots, huit mots si lourds de sens…

-je quitte le clan…je quitte ma vie »

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je quitte le clan…je quitte ma vie »

" Je comprends. "

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