Une rencontre inattendue ... [ PV Perce Neige ]

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Fauve Royal avait repéré il y a peu de temps une petite ferme qui se situait à la lisière de la forêt, près du chemin du tonnerre. L’abyssin sentait les gouttes déferler sur son pelage doré et des frissons parcouraient son échine de long en large. Il s’arrêta un instant sous un buisson, frissonnant. La pluie ne s’arrêtait plus depuis l’assemblée et la rivière commençait même à gonfler. Il secoua son pelage et envoya valser les gouttes, profitant du court instant ou son pelage était moins humide pour ressentir une pointe de chaleur. Fauve décida de rejoindre la ferme. Certes il risquait gros en traversant le clan du vent mais il revenait d’une chasse aux quatre chênes et devait traverser une infime partie du clan du Vent pour rejoindre la ferme mais il avait vraiment besoin de s’abriter. Il se dépêcha lorsqu’il passa sur les terres du vent et rejoignit bientôt l’autre côté. Désormais il n’était plus très loin de la ferme. Devant lui s’étendant un grand champ. Les épis avaient été rasés et un tracteur abandonné gisait en plein milieu du champ. A priori, le propriétaire du champ l’avait oublié au milieu du champ. Etrange. Mais le chat n’avait pas le temps de s’attarder à contempler toutes les étrangetés de ce monde. Il courut du plus vite possible en traversant le champ. Rien ne pouvait le protéger et il était donc à découvert. Les gouttes s’abattaient sur lui par milliers et il sentait son pelage s’alourdir à chaque pas. Le matou accéléra et se glissa sous le tracteur. Il se secoua et sentit les gouttes passer à travers la machine. Déçu que son abri temporaire prenne la flotte aussi, il se décida à sortir et courut jusqu’à l’autre bout du champs ou il put apercevoir la ferme. Elle se tenait derrière une petite barrière en lattes de bois posées verticalement dans le sol et reliées par un fil. Elle était pleine de trous et l’on pouvait passer à travers sans même avoir besoin de l’escalader. C’est ce que fit le matou malin. Il se glissa entre deux piquets et se dirigea d’un pas rapide vers la ferme. Il poussa la porte entrouverte de sa patte et passa la porte. A peine entré, il se secoua vigoureusement et se jeta dans la paille fraîche. Il se releva pour aller pousser la porte contre le mur. Il la poussa plus fort pour qu’elle se ferme complètement, et c’est ce qu’elle fit. Il se jeta dans la paille fraîche. Il faisait bon ici et … Le matou se releva brutalement. Il avait senti une odeur féline. Il l’aperçut alors. Une femelle tricolore au pelage mi-long se tenait là. Elle portait l’odeur du clan du tonnerre. Le mâle se tenait loin d’elle, méfiant.

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Perce Neige entra, toute trempée. Des frissons parcouraient son corps régulièrement et elle avait froid. Elle se secoua vigoureusement pour envoyer valser le plus de goutelettes possible. Si elle avait eu le poil un peu plus long, il lui semblait qu'elle aurait pu remplir une petite partie de la rivière. Elle s'nistalla dans la paille fraîche et s'apprêta à se détendre et à se laisser sécher un petit peu, en attendant que la pluie au dehors ne se calme - si elle se calmait un jour. C'est alors qu'elle détecta une nouvelle odeur. Une odeur de chat. Elle ne pouvait pas elle ne pouvait pas encore le voir. Elle avait beau le chercher, elle ne le voyait vraiment pas. Elle ne put dire qu'il venait du clan de la rivière mais elle pouvait en revanche dire qu'elle n'avait jamais senti cette odeur auparavant et quelle ne connaissant pas ce chat. Oui, car cette odeur était tout de même celle d'un mâle. Alors elle le vit. Le chat au corps élançé et au poil doré entra. Il poussa la porte de la ferme et se jeta dans la paille quelques instants avant de retourner fermer la porte et de la ferme. Il se jeta dans la paille un seconde fois avant de la voir et de se relever immédiatement. La femelle au pelage tricolore l'admira un instant. Puis, elle s'approcha avec méfiance du grand chat elle le salua poliment. Elle restait méfiante mais son clan était allié avec celui du grand chat donc elle en avait moins peur.

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Le matou au pelage doré recula lorsqu'elle s'approcha de lui. Il l'observa un instant, puis la regarda le saluer poliment. Etonné, il lui répondit par un signe de la tête nonchalent. Le poil de la femelle dégoulinait et elle était trempée. Pourquoi ne se séchait-elle pas ? Si elle avait le poil sec, elle serait sans doute très jolie. Le matou chassa cette idée de sa tête et la regarda de bas en haut. Elle était du clan du tonnerre, et même si ce clan était l'allié du sien, il restait méfiant. Il dit :

>> Euh ... Tu t'appelles comment ?

Il était coinçé dans cette baraque pour plusieurs heures alors autant passer un moment plus ou moins agréable. En tout cas, pas désagréable. Pour commencer, il fallait faire le premier pas car cette femelle semblait bien décidée à garder bouche cousue. Il attendit une réponse.

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La femelle dévisagea le mâle au pelage doré, puis dit d’un ton hésitant et maladroit :

>> Euh … Perce Neige et toi ?

La femelle au pelage tricolore avait hésité à répondre et ne s’était pas attendue à ce genre de question et surtout à ce que le mâle lui parle d’un ton détaché comme celui-ci. En lui parlant elle avait ressenti une sorte de pincement au cœur. Pourquoi ? Elle n’en savait rien. Elle s’ébroua et lissa soigneusement son poil ensuite car il était devenu tout ébouriffé. Soudain, elle eut une pensée qui la mit mal à l’aise.

* Se peut-il que je ressente quelque chose pour lui ? Non … Je ne le connais même pas et … je ne pouvais pas me passer de Longue Plume hier encore. Et pourquoi me sentirais-je attirée par un mâle d’un autre clan ? Tout ça est absurde …*

Elle secoua la tête pour faire sortir cette effusion d’idées et regarda le mâle. Encore un pincement au cœur. Elle soupira. Elle ne voulait pas reconnaître la vérité. Elle s’allongea dans la paille fraîche et s’installa confortablement. Puis elle dit :

>> Alors, que faisais-tu sous la pluie battante ? Tu chassais ? Moi j’essayait de chasser pour mon clan car les proies se font rares depuis l’assemblée alors je me suis dit que peut-être plus loin il pourrait y en avoir. Mais la pluie m’a surprise une fois de plus. Rentrer au camp par un temps pareil c’est vouloir la mort. Alors je suis venue ici pour m’abriter.

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Le mâle au pelage doré regarda la femelle lorsqu'elle s'allongea dans la paille et se releva instantanément. Il alla se coucher sur une botte de paille car tout ça le mettait mal à l'aise. Puis il répondit :

>> Je suis Fauve Royal, du clan de la rivière.

Puis il marqua une courte pause et réflechit. Pourquoi était-il là ? Il dit :

>> Moi ... Oh ... Je chassais et je me promenais ... Mais de toute manière les proies ont disparu de partout. J'ai peur que ça ne soit prochainement la famine.

Fauve Royal se leva de la botte et s'étira rapidement. Puis, il descendit de son perchoir et retourna dans paille. Au dehors le crépitement de la pluie se faisait entendre. Le mâle grimpa sur l'entassement de ballots de paille et put voir à la seule vitre que la nuit tombait. Il soupira et dit :

>> La nuit tombe ...

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la petite chatte au poil tricolore essaya d'atteindre la fenêtre mais en était incapable
*trop petite* pensa t'elle elle demanda alors au grand chat de lui dire le temps qu'il fait
dehors puis retourna s'étendre dans la paille fraîche. elle ramena ses pattes sous
elle puis enroula sa queue autour de ses pattes arrières puis eu un autre pincement au
coeur *je ne peux pas l'aimer c'est impossible aimer un chat d'un autre clan
que je ne connait même pas*elle réussis a chasser ses pensées pour un moment
elle était tellement fatiguée de sa course qu'elle faillit s'assoupir mais se forcait a rester
éveillée pour savoir quel temps fait-il dehors. car s'il fait beau elle rentrera au campement
mais s'il fait mauvais elle passera la nuit ici.

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Le mâle était mal à l'aise et il le savait mais la simple pensée de Prunelle d'Or quelque par calmait chaque sentiments vers une femlle étrangère à Prunelle. Le souvenir du grand mâle lui glaça le sang, mais la question de la femelle le sortit de sa torpeur. Il regarda par la fenêtre, comme s'il en avait besoin et dit :

>> Il pleut et l'orage se prépare.

Le mâle regarda Perce Neige. Elle allait passer la nuit ici. Le mâle avait envie de rentrer au camp pour sentir la convivialité et l'unicité de tous ses amis et de tout son clan. Mais le temps l'en empêchait lui aussi et il devrait passer la nuit ici. Il se coucha sur la botte de paille et se dit que discuter avec la femelle serait un bon moyen de faire une ambiance plus sympa ici. Le mâle abyssin dit :

>> Tu as des petits ?

Lui avait failli en avoir avec Prunelle d'or mais elle était disparue avant...

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>> Ils ne sont pas encore nés, répondit la chatte au pelage tricolore.
Dans moins de deux semaines, la chatte allait avoir des petits. Son ventre gonflé augmentait de volume chaque jour et de petites douleurs venaient parfois la déranger dans son sommeil ou dans ses longs trajets. Voilà pourquoi la jeune femelle ne voulait pas tomber amoureuse d'un autre mâle que Longue Plume. Longue Plume qui était le père des petits, et qui était un grand chat fort et costaud. Elle voulait juste devenir son amie alors elle dit :
>> Et toi ? Tu as des chatons ?
Elle vit alors que la réponse serait non a lire le regard de ristesse dans son visage qui la mettait tout aussi triste. Mais elle se doutait bien que quelque chose de terrible se tramait derrière les sentiments du mâle.

(peut tu répondre??)

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Des petits ? Lui ? Le mâle se permit un sourire narquois. Un sourire plein de haine. Un sourire méchant. Cette question lui retournait l'estomac, le coeur et tout ce qui allait avec. Se mettre en colère ainsi n'était pas dans les habitudes du mâle mais cette question ne pouvait pas ne rien lui faire. Prunelle Dorée était morte avant de mettre bas. Les petits étaient morts aussi. Il ne put réprimer un feulement agressif, qu'il accompagna d'une parole :

<< Des petits ? Moi ? >>

Un petit rire triste et nerveux vint bousculer le silence tendu :

<< Oui. J'ai eu des petits. Mais ils sont morts. Morts dans le ventre de leur mère. Tués par un salopard. Tous tués. Mes trois petits. Et ... Et Prunelle Dorée avec. >>

Le matou dit :

<< Ne te plains jamais du travail que c'est d'avoir des petits car au moins tu en auras, toi. Tu sais, ma vie n'est pas une vie. Je ne vis que pour tuer la personne qui a tué celle que j'aimais. >>

» perce neige
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