[ Libre ] Wind & Melody.

FLEUR DE PENSÉE
Libre
Musique:http://www.deezer.com/listen-1016268

❃ Fleur de Pensée émergea de la tanière des guerriers. A l'intérieure,tous le monde dormait. Le soleil se levait. Une lumière rouge venait inondé la clairière du camps. La fourrure taché de la jeune guerrière scintillait doucement. Ce soir aurait lieu l'assemblée. Fleur n'avait jamais assister à une assemblé. Pourquoi?...Elle ne le savait pas. Pourtant, quelque chose l'attirait la bas. Elle était passé mainte fois devant les Quatre Chênes, et chaque fois elle s'y était arrêté pour y trouvé l'harmonie et la paix... La chatte s'assit et ramena sa queue autour de ses pattes avants. Des oiseaux chantait aux long. Elle balaya la clairière du regard. Personne. Une légère brise soufflait. Une odeur de lait provenant de la pouponnière lui rappela sa tendre enfance. Elle sourit au souvenirs de cette époque, lorsque tous était jeu et plaisir. Elle se donna un coup de langue sur le portail. La guerrière s'avança a pas menu vers la réserve de gibier. Vide.
*Je ferait mieux d'aller chasser* pensa t'elle.
Mais en regardant le ciel,dénudé de nuage,elle constat que personne ne se réveillerait avant longtemps. Elle s'allongea donc sur le flanc pour profiter des premiers rayons de soleil. Sa fourrure se réchauffait peu à peu. Un frisson de bien être la saisit. Elle roula lentement sur le dos, exposant son ventre blanc au soleil. Ses pattes bâtir le vide. Fleur de Pensée aimait la solitude. Personne pour le dérangé ou a réprimer. Ses yeux bleu fixait l'entrée du camps avant de regarder le ciel. Le soleil était assez haut à présent. Mais continua à se languir sur le sol sablonneux. Elle reporta son regard sur la réserve. En soupirant elle se remit sur ses pattes. Fleur marcha à pas menu vers la sortie. La forêt s'éveillait. Sans réfléchir, elle s'élança à travers la végétation. Le vent sifflait dans ces oreille et s'engouffrait dans sa fourrure. Se fut seulement lorsqu'elle fut à bout de souffle qu'elle s'autorisât à s'arrête. La guerrière humât l'air. Une délicieuse odeur de lapin vint chatouiller ses narines. Quelques instant lui suivirent pour percevoir le battement de coeur de sa proie. Fleur se mit dans la position de chasse. A pas furtif elle s'approcha du lapin. Ses oreilles étaient rabattu par la concentration. Ces yeux bleu livide fixait sa proie. Ses pattes touchaient le sol boueux sans bruit... Soudain les oreilles du lapin se redressèrent. La guerrière bondit. Elle lui assenât le coup vitale avant qu'il ne puisse réprimer le moindre couinement. Le petit corps chaud pendait dans sa gueule. Son odeur la fit saliver. Pendant un instant elle se vit plongé ses cors dans la viande fraîche. Mais elle se ressaisit.
*Le Clan passe d'abord.*
Elle repris donc le chemins du campement. Le soleil était haut dans le ciel à présent. Rêveuse elle continua sa route. Lorsqu'elle émergea dans le camps, elle fut surprise de le trouver pleine de félin. Lui qui était vide à son départ. En secouant la tête, elle alla déposé son butin dans la reverse. Lorsqu'un miaulement retentit derrière elle.

Le meneur s'étira lourdement, et passa sa tête en dehors de sa tanière. Ayant vu une petite guerrière tigrée s'éloigner, le petit chat musclé décida de la suivre. Le bicolore, à pas feutrés et gracieux, la rejoignit. Il se mit de façon à que son odeur ne soit pas rapportée à la jeune guerrière. Fidèle à son caractère, il la suivit pendant des heures. Le roux et blanc bâilla à s'en décrocher la mâchoire, fatigué de la regarder chasser. Il s'éloignait donc, et rentra au camp rapidement. Il aida un petit qui s'était trop éloigné du camp en chemin, le prenant dans sa gueule et le reposa à la pouponnière. Sa mère fut étonnée d'un tel geste venant de lui. C'est vrai, ça ... il ne devrait pas être gentil. Le soleil montait de plus en plus dans le ciel bleuté. Il demanda à trois de ses guerriers d'aller faire une patrouille près des frontières, et tapa la causette avec sa chère sœur. Le petit mâle la laissa s'occuper tranquillement, et parti entrainer son apprenti, ou sa fille, Nuage de Papillons. Étoile Ambrée encaissa plusieurs coups, et lui dit de partir chasser avec Nuage d'Iceberg et Automne Gris. Il rentra au camp quand le soleil fut plutôt haut dans le ciel. Ambrée s'assit au centre du camp, l'air nostalgique. Il repensait à son histoire ; sa liaison avec Ténébreuse, l'ancienne chef de l'Ombre, son bannissement qui était dit définitif, ses viols et ses meurtres, le fait qu'il revienne dans l'Ombre, retrouve sa frangine, devienne chef, ai ses neufs vies, a participé à tant de guerres ... n'est-ce pas une belle vie ? Maintenant, il faut trouver une bonne mort. Oui, une bonne. Il attendait le moment où il lâcherait le dernier soupir. Il miaula sans le vouloir, instinctivement, un miaulement triste, déchiré, brisé.

Musique:https://www.youtube.com/watch?v=HCQU3ZWKGv8

❃

Fleur de Pensée se retourna, surprise. Le miaulement provenait de son chef. Elle le regarda un instant en fronça les sourcils. Son miaulement avait retentit comme une plainte. La chatte taché osât un pas vers lui. Elle n'avait jamais encore adressé la parole à Étoile Ambrée. Sauf biensur pour organisé les patrouille,etc...... Après une courte hésitation elle prit la parole
"Tous va bien?"
Fleur regrettât bien vite ses paroles. Mais pour qui se prenais t'elle?! Elle n'était qu'une jeune guerrière inexpérimenté. Et elle savait que son meneur ne la portait pas dans son coeur.
La prochaine fois je teindrais ma langue! se jura t'elle.
Mais au plus profond de son être elle voulait prouvé qu'elle, la chatte solitaire et arrogante, pouvait se montré aimable et gentille. Comme si le matin, à son levé elle enfilait un masque de glace pour le déposer le soir à son couché. Elle soupira. Combien de fois avait elle voulut connaître l'amour. La première et dernière fois qu'elle l'avait trouvé un guerrier de son Clan avait choisi de l'envouter. Pénombre Éternel. Elle ne lui avait jamais rien dit. Jamais un geste d'affection. Non, elle c'était même montrer horriblement méchante avec lui. Fleur secoua la tête, comme pour chasser ses pensées. Pénombre Éternel n'était plus à présent. Elle devait l'oublier. Elle leva la tête, abattue par le chagrin. En voyant l'air triste de son chef, elle se sentit soudain très proche de lui. Comme s'il partageaient la même douleur.
"Désolé...Je,je. Je m'en vais.",balbutia t'elle.
Elle se détourna donc les oreilles rabattus par la honte...

❃

Je pourrais décrocher la lune pour toi.
Mais j'atterrirais parmi les étoiles ...

« Non. »

Fit-il doucement, d'une voix mielleuse, attentif. Son regard était ailleurs. Il n'avait pas besoin de regarder son interlocutrice. Son odeur, sa voix, sa façon de parler, de fuir la réalité, était parfaitement unique. Personne n'égale Fleur de Pensée. Personne n'égale les chats de l'Ombre. Ils sont tous étranges, lunatiques et parfois lâches. Ils essayent de faire revivre ce vieux Clan dont l'histoire n'est pas très brillante. Etoile Ambrée avait tout gâché ; il avait tout détruit. Il se surprit plusieurs fois à penser à avant, quand il était lieutenant, sous le fier nom de Regard Ambré, un chat tout à fait normal, parfois il agissait par l'instinct. Un chat banal, qui ne se distinguait pas des autres. On le connaissait qu'en lieutenant de l'Ombre, et non en félin assoiffé de sang & de peur. Mais, tout a basculé.
Il baissa la tête, regardant ses énormes pattes.

« ... Ma vie est détruite. »

Il tourna la tête vers elle. Ses yeux étaient vides. Comme sans pupilles. Il tourna la tête rapidement, ne voulant pas qu'elle la voit dans cet état. Il a toujours été un chef fort et noble. Il ne devrait pas changer. Il se leva, et se dirigea vers une proie pour la dévorer. Il avait toujours faim. Il recula, et s'assit de nouveau près de la guerrière tachetée.

« Je n'ai jamais réellement aimé. Mes gosses sont tous le fruit d'un viol. Mon fils devient comme moi. J'ai énormément tué, de sang froid. Je n'ai rien fait de bon dans ma vie. »

Il approcha son visage de celui de la guerrière.

« Je te vois à peine. Ma vue baisse. Mon ouïe baisse. Je suis vieux. Il faut que je disparaisse ; ça ferait un con en moins dans ce monde. Je finis l'apprentissage de Nuage de Papillons, je discute avec Automne Gris du futur lieutenant, et je rejoins ma famille en enfer. Tu es jeune, toi. Ne soit pas comme moi ; il faut que tu sois forte, attentive, serviable et que tu respectes le code du guerrier. Je me suis attiré les foudres du Clan des Étoiles ; ça ne voit, n'est-ce pas ? Mes yeux sont pratiquement blancs, je deviens aveugle, infirme. Je ne veux pas que quelqu'un devienne moi. Je vais mourir, ça fera du bien à tout le monde ; je laisserais derrière moi ma sœur, mes enfants, mon Clan, et mon honneur de chat froid, indifférent et méchant. Pourquoi je dis ça ... »

Sa voix se brisa.

« Tu dois t'en foutre royalement de mes dits. »

Fleur de Pensée

"L'amour comme un vertige, comme un sacrifice,
et comme le dernier mot de tout."
Alain-Fournier

Fleur de Pensée avait les oreilles rabattues. Elle avait honte de c’être montrer si indiscret. Elle allait tourner le dos à son chef, lorsque celui-ci la retient. Elle retourna vivement la tête, le regard emplit de tristesse… Un sentiment étrange s’empara d’elle. Comme de la réjouissance qu’il ne l’ait pas rejeté et de la sérénité. Elle marcha lentement vers lui et une fois à sa hauteur, elle leva timidement ses yeux bleus. Le meneur reprit d’une voix où la tristesse :

« Ma vie est détruite.
Je n'ai jamais réellement aimé. Mes gosses sont tous le fruit d'un viol. Mon fils devient comme moi. J'ai énormément tué, de sang froid. Je n'ai rien fait de bon dans ma vie.
Je te vois à peine. Ma vue baisse. Mon ouïe baisse. Je suis vieux. Il faut que je disparaisse ; ça ferait un con en moins dans ce monde. Je finis l'apprentissage de Nuage de Papillons, je discute avec Automne Gris du futur lieutenant, et je rejoins ma famille en enfer. Tu es jeune, toi. Ne soit pas comme moi ; il faut que tu sois forte, attentive, serviable et que tu respectes le code du guerrier. Je me suis attiré les foudres du Clan des Étoiles ; ça ne voit, n'est-ce pas ? Mes yeux sont pratiquement blancs, je deviens aveugle, infirme. Je ne veux pas que quelqu'un devienne moi. Je vais mourir, ça fera du bien à tout le monde ; je laisserais derrière moi ma sœur, mes enfants, mon Clan, et mon honneur de chat froid, indifférent et méchant. Pourquoi je dis ça ... »

Pendant qu’il parlait, Fleur de Pensée décryptait son visage. Elle photographiait chaque mouvement de sa bouche, de ses sourcils et de ses oreilles. Jusqu’à se perdre dans la profondeur de ses yeux.Soudain, ses oreilles se pointèrent sur sa tête et elle détourna vivement le regard. Elle se hurlait dessus, mais qu’est ce qu’il lui reprenait à le désirer ainsi ce vieux?!
La voix d’Etoile Ambré la sortir de ses pensées noires:

« Tu dois t'en foutre royalement de mes dits. »

Elle avala sa salive. Elle ne s’enfichait pas… Non, elle voulait pleurer. Elle ne voulait pas qu’il disparaisse. Pas maintenant, plus tard, peux être. Mais pas maintenant. Maintenant qu’elle l’aimait… Oui, elle l’aimait… Depuis longtemps... Mais c’est seulement aujourd’hui que ces sentiments ont fait surface. Aujourd’hui, où lui à décide d’en finir avec sa vie. Une larme solitaire vint prendre sa source dans son oeil pour coulé, tel un long fleuve sur sa fourrure tachée… Elle aurait tant voulu lui dire ce qu’elle ressentait, elle la méchante et solitaire chatte. Oui, elle aurait voulu les lui crier! Mais un hoquet vint prendre la place de ses belles paroles. Et avant qu’elle puissant faire le moindre mouvement pour les ravaler un océan de larme dégringola de ces yeux…

Le meneur de l'Ombre s'ébroua, reprenant un peu ses esprits. Un fin sourire s'était dessiné entre-temps sur son visage sévère et glacial. Il la regarda pleurer. Pourquoi ? Il ne sait pas, il n'est pas devin, mais son cœur se serra. Depuis un moment, il détestait voir des félins pleurer, pour n'importe quelle raison. Il suivit du regard un guerrier déposant ses prises sur le tas de gibier, s'approcha de lui, acquiesça, et lui demanda rapidement :

« Hum, peux-tu demander à trois félins d'aller patrouiller près des frontières ? Apparemment, des renards sont en vadrouilles, et je n'aimerais pas les voir ici. Merci, aller file. »

Il revint près de Fleur de Pensée, s'assit à nouveau, et bâilla brusquement, fatigué.

« Il faut bien mourir un jour, de toute façon. »

Il arrêta un moment de parler, écoutant une conversation entre deux guerriers plutôt proches. Il tendit l'oreille, curieux, se reprit et recommença à parler.

« Dommage, j'aurais pas trouvé l'amour, et j'aurais pas eu de chatons nés du fruit de la passion. Enfin, j'en ai un, mais je sais pas ce qu'il est devenu ... Sa mère est une solitaire. Elle était belle. J'étais jeune et innocent. Etoile Ténébreuse ne savait pas que j'avais eu liaison avec une solitaire. Dans tous les cas, la chatonne voulait venir dans l'Ombre. Mais je ne l'ai jamais vu. Il ne me portait pas vraiment dans son cœur, et ça se comprend, non ? Elle portait fièrement le nom Polaire. Elle avait la tête rayée, marron, et le corps blanc, un poil épais. Elle me ressemblait trop physiquement. Sa mère avait volé mon cœur, elle était si innocente, si jolie, agréable, naïve, fleur bleue ... »

Il avait un air nostalgique, adorable, sur le visage, le rendant mystérieusement plus jeune. Il était trop vieux pour trouver l'amour, maintenant. D'un coup, ses traits se tiraient, il montra à moitié les crocs, faisant ressurgir l'Ambrée agressif et sans pitié, en ne pensant qu'au fait que son ancienne bien-aimée fut tué par un renard. Voilà pourquoi il les détestait, ce foutus renards.

« On m'a dit qu'elle était morte tuée par un renard. Heureusement, la petiote était assez mâture pour se débrouiller seule. »

Il espérait que la guerrière avait arrêté de pleurer, dès le début de son récit pas très joyeux.

"Il y a dans le cœur d'une femme qui commence à aimer un immense besoin de souffrir."
Nodier (Charles)

Pleurer lui fit du bien. Comme si toute sa tristesse s’évadait par ces larmes. Elle se trouvait stupide. Pourquoi pleurer sur un amour qui ne viendra pas ? Étoile Ambrée avait raison. Il devenait vieux. Même trop vieux. Comment, elle, si jeune pouvait être épris d’un vieillard ? Le monde n’avait plus de logique ! Tous s’embrouillaient dans l’esprit de Fleur de Pensée. Le meneur de l’Ombre s’esquiva quelque instant pour faire appliquer son rôle de chef et réapparut aussitôt. LA jeune guerrière n’avait pas bougé. Où aurait bien pu aller ? De toute façon, personne ne l’aimait ! Personne ne lui parlait ! Elle aurait très bien pu sauter d’une falaise, personne ne s’en rendrait compte ! Toute sa pensée négative la fit hoqueter de chagrin. Elle voulait changé. Elle aurait aimé sourire au premier venu. Mais tout le monde restait fixé sur ces préjuger. Étoile Ambrée prit la parole, mais Fleur de Pensée ne l’écoutait guère. Elle était absorbée dans ses réflexions.
Le chef de Clan s’évapora de nouveau et revient, rêveur.

« On m'a dit qu'elle était morte tuée par un renard. Heureusement, la petite était assez mâture pour se débrouiller seule. »

Fleur de Pensée eu comme un déclic. Mais elle s’enfichait de l’amour de sa vie ! Elle voulait tous simplement qu’on l’aime ! Elle voulait qu’on la réconforte ! Et lui là, il lui racontait toute sa vie !La colère et le désespoir bouillonnaient en elle et virent irruption.

« -Je m’en fiche de ta vie !Ce que je veux moi c’est pouvoir te dire «, ‘ je t’aime » sans que tu l’aies ramène avec ton öh ! si horrible et triste histoire ! »

Après lui avoir jeté ses paroles à la figure, la jeune féline courut de toutes ces forces dans la tanière des guerriers pour y essayer de tout oublier. Et de pouvoir se réveiller sans que le long fleuve tranquille de sa vie n’ai pas changé de trajectoire…

Moche, court et ridicule....

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