*Oeil de Tigresse sourit à la nommé Patte Maléfique, avant d'observer l'autre chatonne du Tonnerre s'avancer vers elles. Vu la tête de Patte Maléfique, ont aurait dit que sa sœur lui avait écrasé la queue sous une pierre. Tig' n'y prêta guère attention, car Ciel de Sang s'était assis en face d'elle. Elle l'écouta, le pelage remuant à la douce brise nocturne. Une fois qu'il eut finit de parler, elle entama son récit.*
_ Cette odeur de renard ?? Pour tout dire, ce renard empiétait un peu trop souvent près de ma frontière, ces derniers temps. Et je n'avais rien d'autres à faire que ma patrouille monotone. Ce qui m'intriguait, c'est qu'à chaque fois que je le chassait, il revenait, toujours plus proche du camp. Alors, pour qu'il évite de nous nuire, je l'ai affronté.
Ce fut un rude combat, j'ai même cru que j'y perdrai une ou deux pattes, mais j'ai réussi à le terrasser en lui assénant une profonde entaille dans le cou. Résultat, je suis trempée de sueur, de sang de renard et de fins lambeaux de chairs fraîches.
En fait, une fois le combat terminé, j'ai pris mon temps pour découper sa carcasse en deux parts égales. Une pour le vent, une pour l'ombre. Un joli festin de première qualité à la pleine lune. Elle est pas belle la vie ?
*Tig lui sourit, puis entreprit une rapide toilette, en prenant soin de bien retirer les morceaux de renard qui avait collé dans sa fourrure à cause du sang sec. Elle sourit à son demi-frère et tourna son regard vers la petite qui s'était réfugié dans le pelage de ce dernier. Cependant, elle préféra s'adressa à l'intendant de l'Ombre.*
_Ciel de Sang tu pourrais au moins faire les présentations, avant de me demander d'où vient l'odeur que je traine depuis plusieurs centaines de mètres... Après ça, tu m'aideras à traîner la carcasse jusqu'au centre du camp; on pourra mieux la débiter à la clarté de la lune...
*La Lieutenante, désormais débarrassée de cette abominable odeur, regarda Ciel de Sang, attendant une réponse, positive ou non, de toute façons, elle tirerai quand même le demi-renard jusqu'au centre du camp, à la lumière de l'astre nocturne.*