. La douceur d'un drap blanc .

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. La douceur d'un drap blanc .

Coeur de Coton sortit d'un buisson. Elle était fatiguée et son pelage humide pesait sur son corps frêle et fragile. La jeune chatte au poil blanc avançait d'un pas agile et rapide, mais elle ne demandait qu'à s'arrêter et à se reposer. Coeur de Coton sentait la terre humide s'incruster entre ses coussinets fatigués. Elle avait été attaquée par un renard et s'était enfuie, car le renard - un mâle aux muscle énormes - l'aurait tuée à coup sûr. Coeur de Coton avait à la patte arrière l'empreinte profonde d'une griffe de renard. Elle avait - elle aussi - laissé sa marque sur le museau du renard, mais la griffe enfonçée dans sa patte lui avait fait sans doute plus mal. Heureusement, la griffe n'avait touché aucun muscle et n'avais pas fait plus de dégât qu'une blessure. La jeune femelle aperçut au loin, un petite maison, large mais pas haute. Elle avait une fenêtre ouverte, et l'entrée paraissaît simple comme saluer un autre félin. Coeur de Coton s'approcha lentement, mais sûrement. Elle se glissa sous la fenêtre et écouta. L'endroit était vide. Elle passa par la fenêtre et atterit sur un sol en bois brillant. Le contact froid la fit sursauter. Elle regarda autour d'elle. C'était riche. Très riche. Tout était très stylé, et les meubles étaient à la pointe de la technologie. La femelle regardait tout cela de sa vision de chat et trouva cela très étrange. Elle se risqua a avançer une patte, puis une autre. Elle visita l'endroit. Elle commençait à être épuisée et manquait de s'endormir sur le sol froid. Elle poussa une porte, difficilement. Alors ses pattes la menèrent au pied d'un grand lit. Il y avait de la place pour 15 chats, au moins. Mais aujourd'hui, il était pour elle. Pour elle seule. Un grand drap blanc recouvrait le lit aux formes stylisées. Des coussins moëlleux en coton blanc attendaient qu'une tête vienne se poser. Elle ne résista pas un instant de plus. Elle prit sauta sur le lit et sentit le doux contact du coton sous ses pattes. Il était si doux, ce drap blanc. Elle se coucha. Le drap épousait parfaitement les formes de son corps élançé. Elle s'étira et s'allongea de tout son long sur le grand lit. Son poil blanc se confondait parfaitement dans le paysage pur. Oui. Elle était bien. Elle pouvait enfin se reposer. Elle ... Elle s'endormit. Oui. Un rêve vint envahir son sommeil tranquille. Et quel rêve ...

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Nuage de Jais, un guerrier solitaire malgré son nom d'apprenti, partit chasser un petit rongeur pour combler sa faim. Lorsqu'il arriva au studio, il remarqua un mammifère blanc, couché, ne bougeant pas. Le solitaire noir et blanc s'approcha, croyant l'animal mort. Jais remarqua alors que c'était une jolie chatte blanche qui dormait, du Clan du Vent. Le matou se coucha à côté d'elle, totalement épuisé. Il avait beau ne pas la connaître, il était sur qu'il n'y avait rien à craindre

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Le studio étant désert, il attirait des clients...
Parmi eux, Poussière de Lune, une magnifique chatte Mau Egyptienne.
Fatiguée par toutes ses chasses, elle entra dans le stuidio, èspérant trouver un endroit où passer la nuit.
L'intérieur était propre, très classe et moderne. Mais la chatte s'en fichait royalement.
Poussière de Lune se contenta de pénétre dans une chambre, déjà occupée...
Mais heuresement, le lit était grand pour une dizaine de chats.
La chatte argentée sauta sur le lit et sentit le drap doux lui caresser les coussinets.
Elle fit quand même un signe de tête au chat noir et blanc pour le saluer, l'autre chat blanc s'était endormit.
Puis, elle se coucha le plus loin possible de lui, pour ne pas déranger les autres.

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Jais remarqua la chatte argentée. Il leva un oeil, remarquant un pelage de lune, soyeux et court. De grandes pattes agiles et une joli petit museau. De petites rayures surplombaient son dos, se terminant sur son flanc presque blanc. Il s'assit, s'étirant les pattes antérieures. Dévisageant la femelle, il remarqua l'odeur de l'Ombre.

* Toujours aussi répugnant, malgré la beauté de cette chatte... *

Le solitaire ne bougea, ne laissant qu'un seul lien entre les deux : la vue.

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Poussière de Lune vit que le solitaire la fixait, la dévisageait.
Elle en fit de même en platant son regard vert dans le sien, l'expression puissante et vide de tout sentiments.
Couchée le plus loin possible de Nuage de Jais, elle n'était pas prête de placer le premier mot !
Ce n'était pas son truc de commencer une conversation avec un autre chat.
La chatte ne ferma pas un seul oeil, au cas ou le chat noir et blanc se ferait des idées...

» La chaleur d'un pelage, la douceur d'un voix (( Tornade))