Le temps est si long... } Libre.

ÉTOILE DE ROSEAU

Sa respiration était soutenue, tel un cri perçant la nuit ou un aigle de son regard vif épiant le clair de lune. Elle venait de se réveiller, le disque astral brillait dans le sinistre ciel. « Misérable » songea t’elle, en silence, comme si sa force a parler l’avait lâché. Elle était misérable, elle le pensait en tout cas. Elle se leva, abasourdi, « où suis-je ? » elle resta quelque seconde sur ses gardes, prête a battre toute éventualité. Elle en avait déjà battu plus que n’importe quel meneur présentement. La faiblard, misérable oui. La rouquine s’étira longuement et entreprit une toilette complète « je suis chez moi … mais est ce vraiment chez moi? » Sur ses pensées étrangement extravagant, elle se congédia de sa tanière et en silence, fit le tour des tanières. Ses guerriers, apprentis et son guérisseur dormaient à point fermé. Du moins, elle le songeait. Voir sa meneuse en pleine nuit lorsqu’elle était apprentie l’aurait réveillée à coup sûr. Et puis après ? Bof, pas grand-chose. L’entrée du campement lui paru comme une porte libératrice de ses fonctions, ou bien, victime de lâcheté et quittant son propre clan. Mais pour une nuit, et pleine lune était là… de toute façon. Elle le savait, une nuit peut changer beaucoup de choses … une nuit. Plusieurs nuits, elle aurait préféré dormir plutôt que de vivre se qu’elle a vécus. Une nuit, une rêve éveillé. La réalité la frappait de plein fouet, mais ce soir, elle semblait imperturbable. Et même si elle pensait encore, voilà, c’était fait, maintenant, elle était… confuse. Toute sa vie à vouloir tout reprendre. Et maintenant que c’était dans sa mesure, elle voulait reculer. Pourquoi? Parce que sa fille est née, qu’elle l’aime et que maintenant, elle est partit parce que la rouquine est trop stupide et trop faiblard pour défendre sa propre fille. « n’y pense plus … » elle avait essayer mainte fois et pourtant, ce flou souvenir la hantait encore. Tout était tellement simple … avant.

Elle marchait, ses pattes foulait le sol tel la misère son âme pétrifier. Elle ne savait plus trop elle était arrivé, « plus loin sera le mieux » songea t’elle, l’air contrarier. Elle n,avait aucune idée de si l’aube approchait, mais elle pouvait sentir le doux vent chaud estival entre ses moustaches. Ses pupilles se dilatèrent soudainement. Cette odeur, le clan du vent probablement. Était t’elle allé trop loin. Étoile de roseaux sauta dans un fausset pour examiner les alentours, la nuit, a perte de vue et plus loin, une aube familière. « mais… où suis-je encore rendu moi !? » Pesta t’elle contre elle-même. Soudainement, un crainte immense l’envahie, la peur de se retrouver piégé, encore, contre le mur du destin, inévitable. « NON! PAS ENCORE » hurla t’elle en une octave. Mais cette odeur, ça lui rappelait tant le pelage rouquin de son frère et ne de voyait pas l’autre chat. Elle s’y persuada. Avançant légèrement et sortant de son fausset. Elle se sentait si vulnérable. Elle regarda encore au alentour avancer de déclaré tout bas « pas de doutes de suis à la pleine moi » Puis, elle l’aperçu, un chat, du clan du vent. Elle s’arrêta net, confuse. « et si c’était lui ? » Elle avait entendu cette voix, elle ne l’avait pas dite, elle en était certaine, un signe, sa mère. Elle ne savait plus quoi faire. Sa mère, son auréole étoilé. Pourquoi lui mentirais t’elle. Elle se misa a y aller. Lorsqu’elle fut assez près, elle sentit le regard d’émeraude de l’autre la transpercer.

-ha Gardien du Pôle … ce n’est que toi … » dit t’elle la mine basse « qu’est ce que tu fait ici, en pleine nuit ?… comme moi d’ailleurs »