Le vent soufflait une brise légère, à petit coup, sur le pelage gris roux de vent céleste. Elle soulevait de temps à autres un peu de poussières du chemin terreux, l’envoyant sur la truffe du guerrier du clan de la rivière, éternuant. Celui-ci secoua sa frimousse et continua son chemin. Il était partit chasser peu après le levé du soleil et avait déjà attrapé plusieurs proies qu’il avait déjà enterré. Vent céleste se baladait tout simplement maintenant, perdant son temps à regarder les nuages entre les branches des arbres. Il pensait revenir au camp, mais il avait envie d’être un peu seul, moment unique de calme pour le matou turbulent qu’il était. Le voir calme était un miracle, à croire que ça lui arrive de temps à autres. Le guerrier n’avait pas envie de voir les autres, ils avaient tous paniqué après avoir appris qu’il y avait eut une guerre durant l’assemblé. S’ils avaient peur de la guerre, autant quitter le clan, vent céleste avait bien appris que les quatre clans de la forêt ne pouvaient pas vivre sans les batailles qu’ils se disputaient.
Vent céleste soupira. Il ne fallait pas croire qu’il aimait la guerre, il la détestait, mais il aimait son clan, c’était le risque à courir pour vivre avec eux. Sa mère souriait pour les autres, il ferait de même, même s’il n’en n’avait pas le cœur.
Le guerrier du clan de la rivière s’assit au beau milieu du chemin. Il hésitait entre rentrer au camp et continuer jusqu’aux quatre chênes. Mais il n’eut pas à choisir. Un autre chat était là, il avait un peu de compagnie. Il espérait juste que ce ne serait pas un autre chat déprimé par la guerre, ou encore un chat qui ne parlait jamais. Il se foutait éperdument que ce soit un chat d’un autre clan, tant que celui ci ne faisait pas la guerre…